Saviez-vous que les hôpitaux sont le cinquième plus grand producteur de déchets en Allemagne ?! Les coûts d’élimination des déchets s’élèvent à 800 € par lit d’hôpital et par an (Jochen A. Werner, Smart Hospital, Med. Wiss. Verlagsgesellsch.).
Et saviez-vous que les gaz anesthésiques comptent parmi les gaz climatiques les plus nocifs qui soient ? Une journée d’opération de 7 heures avec le gaz anesthésiant desflurane est aussi nocive qu’un voyage en voiture en Afrique de l’Ouest (SZ du 3.3.2023). Des études ont révélé la présence de gaz anesthésiants loin des salles d’opération, par exemple dans l’Himalaya et l’Arctique.
Jusqu’à présent, le thème de la protection de l’environnement et de la médecine n’était pas vraiment un sujet – à vrai dire, même pour moi. Lorsqu’il s’agit du bien précieux qu’est la santé, les coûts élevés et les dommages environnementaux – qui plus est imperceptibles – ne jouent aucun rôle !
Aujourd’hui, l’industrie de la santé change à juste titre de mentalité.
Nous, les chirurgiens ambulatoires, avons clairement une longueur d’avance en matière de protection de l’environnement ! Les patients ne sont chez nous que pendant le traitement spécifique et consomment en conséquence moins d’énergie qu’à l’hôpital (nourriture, linge, chauffage, etc.).
D’ailleurs, nous n’utilisons pas de gaz anesthésiques dans notre cabinet, mais des anesthésiques administrés par voie intraveineuse, comme les benzodiazépines, le propofol et les opiacés.
Photo : Tom Fisk